Accueillant des représentants d’Algérie, d’Égypte, d’Israël, de Jordanie, du Liban, du Maroc, de l’Autorité nationale palestinienne et de Tunisie à l’événement de lancement de la nouvelle initiative UE/Conseil de l'Europe pour promouvoir la démocratie dans le Sud de la Méditerranée, le Programme Sud II, le Secrétaire Général Thorbjørn Jagland a ouvert à cette occasion une série de réunions qui se tiendront régulièrement dans le cadre du Programme Sud II.
Ce programme sur trois ans contribuera au développement d’un espace juridique commun entre l’Europe et le Sud de la Méditerranée grâce à l’adhésion de pays de cette région à des conventions et réseaux du Conseil de l'Europe, dans des domaines cruciaux comme la lutte contre la traite des êtres humains, la corruption et le terrorisme.
« La régression est une menace constante », a déclaré le Secrétaire Général. « C’est d’autant plus vrai dans la lutte contre l’extrémisme grandissant et les forces anti-démocratiques, qui ne souhaiteraient rien d’autre que de voir nos efforts échouer. »
Il a salué les progrès déjà accomplis dans le cadre du premier Programme Sud (2012-2014), notamment la création des écoles d’études politiques au Maroc et en Tunisie, dont certains élèves occupent actuellement des fonctions d’élus, le travail des tribunaux référents en Tunisie, au Maroc et en Jordanie et l’assistance fournie par la Commission de Venise, composée d’experts en droit constitutionnel du Conseil de l’Europe, pour la rédaction de la nouvelle constitution tunisienne.
Le Secrétaire Général a souligné la nature « axée sur la demande » de ce programme. « Nous ne sommes pas ici pour nous imposer – c’est vous qui décidez. »
