Il est vrai que les défis auxquels doivent faire face les pays partenaires de la région du Sud de la Méditerranée sont divers et multiformes, mais ils partagent néanmoins une aspiration commune à la stabilité, construite sur la base de la démocratie, de la bonne gouvernance et surtout sur le respect des droits de l’homme et l’Etat de droit. C’est pourquoi le Programme Sud III, afin de pouvoir répondre aux besoins particuliers des bénéficiaires, tout en soutenant les processus de réforme de la région dans son ensemble, organise des activités régionales et en parallèle des activités bilatérales plus ciblées.

Un représentant de la municipalité de Zarqa (Jordanie) prenant la parole lors du Forum de Lisbonne de 2016 “Migration et droits de l'homme: comment  structurer une action collective efficace?”
 

Le Programme est ouvert aux pays partenaires de la rive sud de la Méditerranée couverts par le nouvel instrument européen de voisinage et la Politique du Conseil de l’Europe à l’égard des régions voisines, notamment l’Algérie, l’Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, la Libye, le Maroc, la Palestine* et la Tunisie.

Les initiatives régionales fournissent des opportunités, politiques et techniques, sans précédent pour les partenaires qui peuvent se réunir et discuter de problématiques communes, échanger sur leurs stratégies d’actions et explorer de nouveaux domaines de coopération. Grâce à ces activités régionales, le Programme Sud III promeut le dialogue Sud-Sud, mais aussi Nord-Sud. Il permet aux pays partenaires de trouver des solutions communes à des défis communs, ainsi qu’à des problématiques transnationales comme la traite des êtres humains, la violence à l’égard des femmes, etc. Ces initiatives sont complétées par de la co-opération bilatérale basée sur la demande des pays partenaires, répondant à leurs besoins particuliers, et adaptée aux réalités locales.

 

* Cette dénomination ne saurait être interprétée comme une reconnaissance d’un État de Palestine et est sans préjudice de la position de chaque État membre du Conseil de l’Europe et de l'Union européenne sur cette question.